Le congrès de la division Plasmas de la SFP (Société Française de Physique) est un congrès national ayant lieu tous les deux ans. La 17ème édition se tiendra du 14 au 16 mai 2024 à Rouen, campus Pasteur de l’Université de Rouen Normandie

Lors des dernières éditions, ce congrès a regroupé environ une centaine de participants, étudiants, académiques et industriels.

L’objectif principal de cette rencontre est de rassembler chercheur.euse.s, enseignant.e.s-chercheur.euse.s, post-doctorant.e.s, étudiant.e.s, ingénieur.e.s et technicien.ne.s, dont les activités concernent la recherche dans le domaine de la physique des plasmas.

Les thèmes abordés, fortement pluridisciplinaires, s’inscriront dans les trois grandes familles de plasmas qui recouvrent l’ensemble de la communauté :

ainsi que dans les thèmes transverses, comme : l’interaction plasma-surface ; l’astrophysique de laboratoire ; la turbulence, les instabilités et le transport ; la physico-chimie ; l’interaction laser-plasma ; l’accélération de particules par plasmas ; plasmas et société…

Des conférences invitées et orales, ainsi que des présentations par affiche viseront le double objectif :

(1) de faire découvrir les avancées récentes de la thématique et

(2) de proposer un état de l’art pour ces différents domaines.

Pour cette dix-septième édition, nous envisageons de continuer à mettre l’accent sur l’invitation de jeunes chercheur.euse.s pour les conférences orales, et de permettre aux doctorant.e.s de largement contribuer à cette manifestation. La remise des prix René Pellat de ces dernières années sera, également, un moment fort de ce congrès. Ce prix décerné chaque année par la SFP récompense un travail de thèse exceptionnel en physique des plasmas, sur le plan fondamental ou applicatif, et constitue un soutien actif à l’excellence scientifique.

En point d’orgue de ce congrès, une visite du GANIL à Caen sera proposée le mercredi 15 mai après-midi.

Pour plus d’informations : https://sfp-plasmas-2024.sciencesconf.org/

La journée de lancement du Projet YALES2 2023-2031 s’est tenue à Safran Tech le 10 janvier dernier. Elle faisait suite à la signature du contrat de collaboration entre des sociétés du groupe SAFRAN et ARIANE GROUP et le CORIA (UMR CNRS / Université de Rouen Normandie / INSA Rouen Normandie).

Ce contrat s’inscrit dans la continuité de précédentes collaborations entre le CORIA et SAFRAN/ARIANE GROUP. Il a pour objet de développer et industrialiser un logiciel de mécanique des fluides multi-physiques, haute fidélité et haute performance pour les applications de SAFRAN et ARIANE GROUP dans 7 périmètres : aérothermique, cavitation, combustion d’hydrogène, feu, lubrification, réservoirs, systèmes d’injection. La société GDTech France, PME industrielle innovante, porte le volet industrialisation du projet.

 

 

Du lundi 1 au vendredi 5 juillet 2024, Rouen sera la vitrine du congrès phare de la Société Française d’Optique (SFO), qui mettra en lumière la richesse et la vigueur de tous les secteurs de l’optique en France. OPTIQUE Normandie 2024 donnera une vision globale des recherches de pointe du fondamental à l’appliqué, des développements industriels et des innovations pédagogiques. Un moment incontournable pour des échanges fructueux dans une ambiance conviviale.
Le congrès s’articulera autour d’une dizaine de conférences plénières et des conférences thématiques de grands experts. Des sessions posters seront l’occasion d’échanges entre chercheurs sur un large spectre thématique.

Outre les présentations scientifiques, une session consacrée aux relations industrielles et une session pédagogique constitueront également un terrain propice aux échanges. Un espace d’exposition pour l’industrie de la photonique, y compris les start-ups, sera mis en place au cœur du congrès. Ainsi, un large éventail de technologies optiques allant des composants aux systèmes complets sera présenté pour répondre aux besoins des activités de la recherche et des applications industrielles.

https://www.sfoptique.org/pages/sfo/congres-optique/optique-normandie-2024/

 

The France 2030 investment plan, presented by French President Emmanuel Macron on October 12, 2021, has a twofold ambition: to transform key sectors of the French economy – energy, automotive, aeronautics and space – through technological innovation, and to position France as a leader in the world of tomorrow.

The nuclear component of France 2030 has a total budget of €1.170 billion. Through a dedicated call for projects, it includes support for innovation, with a view to optimizing radioactive waste management and continuing work on alternatives to deep geological disposal for the most radioactive waste.

The project aims to demonstrate the feasibility of a pulsed laser process for decontaminating tritiated parts and dust. « Tritium is a radioactive form of hydrogen, » explains Arnaud Bultel, lecturer in physics at the University of Rouen Normandy and a member of CORIA. « It is produced in nuclear installations in significant proportions that will increase when the ITER project and the new power reactors will be operational. Its containment is difficult because it is very light. It easily contaminates metal parts and can be dispersed by the dust produced during machining or cutting of these parts. The objective of the awarded project is to demonstrate the feasibility of an innovative process based on the use of pulsed laser sources to decontaminate large parts or dust.

The teacher-researcher is proud to say that URN is the only university to be awarded a prize in this call for projects. « In the CORIA laboratory, we have developed unique expertise through the Reactive Flows Department – Plasma Research Group, which works on laser-matter interaction in a nuclear environment and on measuring the concentration and understanding the behavior of tritium in metallic materials, » continues Arnaud Bultel.

Thanks to government funding, the total amount allocated to the project is €1,900,000, divided between the University of Rouen-Normandy for €1,100,000 and the CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), a partner of the University of Rouen-Normandy, for €800,000.

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Ces résultats ont été publié dans la revue Light: Science & Applications, disponible à l’adresse suivante : https://www.nature.com/articles/s41377-022-00759-y

Chaque seconde la foudre frappe cent fois la planète, les feux qu’elle déclenche furent jadis comme des dons du ciel pour les premiers hommes. Domestiquer le feu, s’en rendre maître, le posséder. Cette nécessité a rythmé la marche de l’humanité, cadencé la course du progrès. Le feu, capable de chauffer, cuire, éclairer, fondre, forger, porter, propulser… est un instrument de toutes les conquêtes !

Des feux préhistoriques aux fours des premiers forgerons, des premières machines à vapeur aux flammes du futur, un voyage dans le temps pour explorer une histoire millénaire qui fit des hommes les maîtres du feu.

https://www.francetvpro.fr/contenu-de-presse/29037384

Le comité d’attribution, composé de Pratim Biswas (Université de Miami), Simone Hochgreb (Université de Cambridge), Chris Hogan (Université du Minnesota), et Jungho Hwang (Université Yonsei) annonce les co-récipiendaires de ce premier prix pour l’année 2021 : Maosheng Yao, Université de Pékin et Jérôme Yon, laboratoire CORIA et INSA Rouen Normandie.

Pour plus d’information : https://doi.org/10.1016/j.jaerosci.2021.105948

https://www.atriumnormandie.fr/ressources_femmes-d-energie_3.c.lacour.html?fbclid=IwAR1UDeHEwqovJx-NA2JD08sXVhGBmOMD–7Y94QsueRrkjpZKvFtEA7ClHw

Questions posées par des élèves de seconde du Lycée André Malraux de Gaillon (27).

https://www.atriumnormandie.fr/ressources-les-micros-de-la-science.html

https://www.youtube.com/channel/UC1CoB4bP48kNO2NbygTRujw

La microscopie et la tomographie électronique font partie des plus grandes réalisations en imagerie à l’échelle nanométrique, mais ces techniques souffrent d’un manque d’information sur la nature chimique des atomes imagés. La sonde atomique tomographique (SAT) fournit une alternative à la tomographie à l’échelle nanométrique avec une haute résolution chimique.

La SAT est une technique d’imagerie basée sur l’évaporation par effet de champ d’ions à partir d’un échantillon nanométrique en forme d’aiguille. La SAT combine une résolution spatiale inférieure au nanomètre avec une sensibilité chimique élevée sur l’ensemble du tableau périodique et de ses isotopes. La SAT est une technique en fort développement dans le domaine de l’analyse de la matière condensée. Initialement, elle était utilisée presque exclusivement pour l’analyse des métaux et alliages, mais ses domaines d’application se sont élargis au cours de la dernière décennie. Pour ouvrir cette technique aux semi-conducteurs et biomatériaux faiblement conducteurs, un éclairage laser impulsionnel ultraviolet (UV) est désormais utilisé pour contrôler le processus d’évaporation. Cependant, l’utilisation du faisceau laser induit une perte de résolution spatiale et chimique de l’instrument en raison de l’échauffement de l’échantillon sous éclairage laser. Les équipes du GPM et CORIA, deux laboratoires du CNRS, INSA et Université de Rouen Normandie, ont développé une approche innovante qui permet de s’affranchir des effets d’échauffement.

Cette approche s’appuie sur l’utilisation d’impulsions monocycliques dans le domaine THz pour déclencher l’évaporation ionique. Jusqu’à récemment, le couplage de ces rayonnements à faible énergie de photon avec des nanostructures métalliques a été abordé pour le contrôle de la dynamique électronique à l’échelle nanométrique. L’étude réalisée par les chercheurs du GPM et CORIA montre que l’exaltation de champ induite par des impulsions THz intenses en proximité des nanostrutures métalliques est suffisamment forte pour déclencher l’évaporation ionique par effet de champ sans impliquer aucun effet thermique.

Ceci ouvre des perspectives pour le développement d’une nouvelle génération de SAT pour l’analyse de la matière avec des résolutions spatiales et chimiques ultimes. Elle ouvre également la voie vers le développement de sources cohérentes de faisceaux de particules chargées pour l’imagerie, l’analyse ou la structuration de la matière à l’échelle submicronique.

Tous les détails sont accessibles dans la publication, en accès libre au lien suivant :

https://advances.sciencemag.org/content/7/7/eabd7259

Dans le cadre de sa mission de promotion de la recherche dans le domaine de la science des aérosols, l’ASFERA attribue chaque année, depuis 1988, le Prix Jean Bricard à un jeune chercheur français en cours de thèse de doctorat.

Ce prix est décerné à un(e) doctorant(e) dont le travail de thèse représente une « contribution importante et originale » dans le domaine de la Science des Aérosols. Ce prix est décerné en mémoire du Professeur Jean Bricard (1907-1988) que l’on considère comme le père de la science française des aérosols.

A l’occasion du Congrès Français sur les Aérosols 2021 (en visio), ce prix a été remis mercredi 27 janvier 2021 à José Morán, doctorant du CORIA en 3ème année de thèse pour ses travaux portant sur l’ « amélioration de la simulation numérique de la formation de l’aérosol suie dans les flammes« . Ce travail est réalisé au sein du Département Optique et Lasers et dans le cadre d’un projet RIN GAZPROPRES, «Génération d’Agrégats de Suie aux PROpriétés morphologiques réalistes et détermination de leurs PRopriétés radiativES» » et d’un projet ANR ASTORIA « Prise en compte de la morphologie des suies dans l’évaluation du rayonnement thermique des flammes et pour leurs diagnostics optiques dans des systèmes complexes« . José Morán est venu du Chili pour faire sa thèse au CORIA et renforce ainsi la relation entre le CORIA et et le laboratoire EC2G (Universidad Técnica Federico Santa María) récemment consolidée par un programme ECOS-SUD (BCP-Bio, «Black carbon propensity, size and morphology generated by future blended biofuels»).

José Morán complète ainsi le palmarès du CORIA dans la science des aérosols. Il est en effet le 5ème récipiendaire de ce prix après Pierre Roupsard (2013), Pierre Damay (2010), François-Xavier Ouf (2006) et Loïc Méès (2001).

congress website

The France 2030 investment plan, presented by French President Emmanuel Macron on October 12, 2021, has a twofold ambition: to transform key sectors of the French economy – energy, automotive, aeronautics and space – through technological innovation, and to position France as a leader in the world of tomorrow.

The nuclear component of France 2030 has a total budget of €1.170 billion. Through a dedicated call for projects, it includes support for innovation, with a view to optimizing radioactive waste management and continuing work on alternatives to deep geological disposal for the most radioactive waste.

The project aims to demonstrate the feasibility of a pulsed laser process for decontaminating tritiated parts and dust. « Tritium is a radioactive form of hydrogen, » explains Arnaud Bultel, lecturer in physics at the University of Rouen Normandy and a member of CORIA. « It is produced in nuclear installations in significant proportions that will increase when the ITER project and the new power reactors will be operational. Its containment is difficult because it is very light. It easily contaminates metal parts and can be dispersed by the dust produced during machining or cutting of these parts. The objective of the awarded project is to demonstrate the feasibility of an innovative process based on the use of pulsed laser sources to decontaminate large parts or dust.

The teacher-researcher is proud to say that URN is the only university to be awarded a prize in this call for projects. « In the CORIA laboratory, we have developed unique expertise through the Reactive Flows Department – Plasma Research Group, which works on laser-matter interaction in a nuclear environment and on measuring the concentration and understanding the behavior of tritium in metallic materials, » continues Arnaud Bultel.

Thanks to government funding, the total amount allocated to the project is €1,900,000, divided between the University of Rouen-Normandy for €1,100,000 and the CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), a partner of the University of Rouen-Normandy, for €800,000.

These results have been published in Light: Science & Applications, available at: https://www.nature.com/articles/s41377-022-00759-y

The award committee, consisting of Pratim Biswas (University of Miami), Simone Hochgreb (University of Cambridge), Chris Hogan (University of Minnesota), and Jungho Hwang (Yonsei University) announce the inaugural co-winners of the JASER Award for 2021 : Maosheng Yao, Peking University and Jérôme Yon, CORIA laboratory and INSA Rouen Normandie.

For more information : https://doi.org/10.1016/j.jaerosci.2021.105948

The optics and laser department is the carrier of an Interreg project called « FireDrone » which consists in developing embedded metrology on a Drone to characterize the soot particles produced during fires.

https://actu.fr/normandie/rouen_76540/rouen-apres-lubrizol-un-firedrone-invente-pour-analyser-les-panaches-de-fumee_41676059.html

 

https://www.atriumnormandie.fr/ressources-les-micros-de-la-science.html

https://www.youtube.com/channel/UC1CoB4bP48kNO2NbygTRujw

Microscopy and electron tomography are among the greatest achievements in nanoscale imaging, but these techniques suffer from a lack of information about the chemical nature of the atoms being imaged. The tomographic atom probe (TAP) provides an alternative to nanoscale tomography with high chemical resolution.

TAP is an imaging technique based on ion field evaporation from a needle-shaped nanoscale sample. TAP combines sub-nanometer spatial resolution with high chemical sensitivity over the entire periodic table and its isotopes. TAP is a rapidly developing technique in the field of condensed matter analysis. Initially, it was used almost exclusively for the analysis of metals and alloys, but its fields of application have broadened over the last decade. To open up this technique to semiconductors and biomaterials with low conductivity, pulsed ultraviolet (UV) laser light is now used to control the evaporation process. However, the use of the laser beam induces a loss of spatial and chemical resolution of the instrument due to the heating of the sample under laser illumination. The GPM and CORIA teams, two CNRS laboratories, INSA and the University of Rouen Normandy, have developed an innovative approach to overcome the effects of heating.

This approach is based on the use of monocyclic pulses in the THz range to trigger ion evaporation. Until recently, the coupling of these low photon energy radiations with metallic nanostructures has been approached for the control of electronic dynamics at the nanometer scale. The study carried out by GPM and CORIA researchers shows that the field exhilaration induced by intense THz pulses in the vicinity of metallic nanostructures is strong enough to trigger ion evaporation by field effect without involving any thermal effect.

This opens perspectives for the development of a new generation of TAPs for the analysis of matter with ultimate spatial and chemical resolutions. It also paves the way for the development of coherent sources of charged particle beams for imaging, analysis or structuring of matter at the submicron scale.

Check out the full article, available in open access at the following link:

https://advances.sciencemag.org/content/7/7/eabd7259

As part of its mission to promote research in the field of aerosol science, the ASFERA awards each year since 1988 the Jean Bricard Prize to a young French researcher in the process of his PhD thesis.

This prize is awarded to a doctoral student whose thesis work represents an important and original contribution in the field of Aerosol Science. This prize is awarded in memory of Professor Jean Bricard (1907-1988) who is considered the father of French Aerosol Science.

On the occasion of the French Aerosol Congress 2021, this prize was awarded on Wednesday, January 27, 2021 to José Morán, PhD student at CORIA in the 3rd year of his thesis for his work entitled « Improving the numerical simulation of the formation of soot aerosol in flames« . This work is carried out within the Optics and Lasers Department in the framework of a RIN project called « GAZPROPRES » and an ANR project called ASTORIA. José Morán came from Chile to do his thesis at CORIA, thus strengthening the relationship between CORIA and and the EC2G laboratory (Universidad Técnica Federico Santa María) recently consolidated by an ECOS-SUD program (BCP-Bio, « Black carbon propensity, size and morphology generated by future blended biofuels« ).

José Morán thus completes CORIA’s list of achievements in aerosol science. He is indeed the 5th recipient of this prize after Pierre Roupsard (2013), Pierre Damay (2010), François-Xavier Ouf (2006) and Loïc Méès (2001).