Fabien Thiesset

Curriculum Vitae

2017-présent : Chargé de recherche CNRS dans le département « Turbulence Atomisation Spray et Chaos ».
2014-2017 : Post-doctorant dans le groupe « Combustion Turbulente » du laboratoire ICARE UPR 3021 (France) en collaboration avec F. Halter, C. Chauveau, I. Gokalp.
2012-2014 : Post-doctorant dans le groupe « Turbulence » de l’université de Newcastle (Autralie) en collaboration avec R. Antonia et L. Djenidi.
2011-2012 : ATER à l’Université de Rouen et au laboratoire CORIA, UMR 6614 (France)
2008-2011 : Doctorant à l’Université de Rouen et au laboratoire CORIA, UMR 6614 (France) sous la direction de L. Danaila.

Recherche

Mon domaine de recherche porte sur la mécanique des fluides avec un regard particulier porté à la physique

des écoulements turbulents,
du mélange de scalaires,
des flammes prémélangées
des écoulements diphasiques.

Ces écoulements révèlent une large hiérarchie d’échelles et sont influencés par une grande variétés de paramètres physiques. Rendre compte du caractère multi-échelle, multidimensionnel et parfois multi-physiques de ce phénomène requière donc des outils exploratoires appropriés, dont certains sont encore en cours d’élaboration. Depuis quelques années, je me suis intéressé aux écoulements liquides/gaz. Je travaille dans le groupe « Atomisation et Spray », en étroite collaboration avec J.-B. Blaisot, C. Dumouchel, M.-C. Renoult, T. Ménard, B. Duret et F.-X. Demoulin.

J’adopte une approche

dite « Bottom-Up » allant de l’étude des processus élémentaires (instabilités et atomisation ligamentaire, dynamique d’une goutte isolée déformée), aux écoulements complexes (turbulents, anisotropes, inhomogènes, en présence de cisaillement de vitesse).
puis pour chaque situation, un cadre théorique dit « Top-Down » est développé, sur la base tout d’abord des équations exactes déterministes, en passant par des équations simplifiées (moyennées) jusqu’à l’écriture de lois de comportement pour répondre à des objectifs de modélisation.
Ce cadre s’associe à des démarches de développement de techniques expérimentales (métrologie résolue des interfaces par imagerie quantitative conçue spécifiquement) et l’utilisation d’outils numériques (ARCHER) pour à la fois valider ces approches théoriques et en susciter de nouvelles.